Cuir ou tissu?

Tout comme le blouson, les gants peuvent être en cuir ou en tissu.
Autant en termes de blouson, ça se discute, autant en gants, pas du tout : c’est tissu.
Les gants en cuir sont souvent très pauvrement renforcés, très peu aérés (donc puent la mort après peu), ridiculement chers, et fragiles : les mains étant mobiles, le cuir qui doit être fin pour être mobile, se craquelle très vite.

=> Gants en tissu.

Racing, été, mi-saison ou hiver?

On va mettre directement de côté les gants hiver : étudiés pour les températures sous les 10°C, ils n’ont aucun intérêt si tes mains ne sont pas directement exposées, donc sur le guidon (dans ton cas, tu seras derrière moi et même en me tenant par la taille, tu seras derrière la bulle, donc presque aucun vent).
Ils sont également bien plus épais, et perturbent la sensation et la préhension (mais bon, si tu ne conduis pas, on s’en fout un peu).
Enfin, au-dessus des 15°C, ils tournent au sauna sans coup férir. Et d’expérience, transpirer dans des gants étanches, c’est vraiment pas génial.

Un gant long, qui remonte pour englober l’embouchure de la manche du blouson.

Les mi-saison sont des gants fermés également, mais d’une épaisseur moindre (on peut les porter jusqu’à au-delà de 20°C). C’est bon compromis, mais attention à ne pas prendre en prévision du froid : le chaud est aussi inconfortable que le froid. L’idéal est de partir sur du mi-saison le plus léger possible : encore une fois, en passagère, tu ne crains pas grand-chose du froid.

Gant mi-saison un peu vénère quand même. Il a l’air chaud, tout de même.

Les gants été sont mes préférés, super légers, donc avec un excellent feeling des leviers du guidon, en revanche, sous les 15°, ça commence à faire un peu léger.
Gants aérés au maximum, c’est une question de sensibilité au froid et au chaud. Je m’en sers d’avril à octobre, soit la plus grande partie de l’année. Et je suis frileux des doigts, et pas qu’un peu.
En cas de gamelle, le gant été étant typiquement très court, c’est pas génial puisque la pliure du poignet est exposée. Mais bon, ça reste du gant homologué et qui est serré.

Excellent exemple de gant été : très court, protégé comme il faut, et aéré aux doigts.

Enfin, les gants dits “racing” sont des gants “de piste”, super protégés, souvent de couleurs hurlantes (oublie le “criard” et passe direct au hurlant). Ce sont typiquement de (très) bons gants de mi-saison, mais remontants pour protéger les poignets.
Absolument overkill pour nous (et puis alors bon courage pour les faire matcher avec ta tenue).

Bonjour, je suis un discret gant racing.

Les choses à faire attention

Sur un gant de moto, le plus important pour moi, c’est la protection qu’il offre, été, mi-saison ou hiver. Ceci se traduit par le nombre de plaquettes qu’il possède et comment elles couvrent les doigts.
Exemples de bons gants : les 3 du dessus.
Exemple de gants que je n’achèterais pas (selon moi, complètement subjectif) :

Pas de renforts même sous la trame extérieure, si pas de segmentation, alors soit le doigt est bien protégé mais complètement gourd, soit le doigt n’est pas protégé (de l’abrasion, si, mais en cas de choc, mon cerveau n’aime pas cette éventualité).
Et mes dernières phalanges, elles sentent mauvais?
Le gant “clâsse”. Zéro protection sur les doigts, mais classe.

Globalement, sur les gants mi-saison, les plaques peuvent être camouflées dans les doigts : il faut tâter. Tâtons, tâtons.

Ajustement

Comme le reste de l’équipement, le gant doit être cintré, mais pas trop! Il ne doit pas pouvoir tourner (évidemment), ni s’écarter de la peau quand il est serré (au niveau du poignet). Et il ne doit pas comprimer le bout des doigts, sous risque de causer une sensation de froid : ça peut gigoter un peu dans les doigts, mais un peu seulement.

Conclusion

  • Des gants été sans aérations, OU des mi-saison légers,
  • Bien renforcés sur autant d’articulations que possible,
  • Avec un poignet remontant si tu as vraiment peur du froid.